dimanche 20 janvier 2008

Comment bien manger?






Manger, ce n'est pas que se nourrir. C'est aussi un acte social, sensuel, émotif et vital, au sens le plus strict. On mange le plus souvent parce qu'on a faim; parfois aussi pour combler un manque affectif ou pour faire plaisir à ses hôtes...
On voudrait tous « bien manger », ne serait-ce qu'à cause de l'impact, désormais prouvé scientifiquement, de l'alimentation sur la santé. « Vous pouvez améliorer votre santé et votre bien-être en faisant de bons choix alimentaires », affirme clairement Santé Canada.1
Mais que signifie bien manger? Beaucoup de choses différentes, et parfois contradictoires, selon le point de vue où l'on se place, selon notre culture, notre mode de vie, nos croyances, nos valeurs... Pas facile de s'y retrouver, d'autant plus que les théories alimentaires abondent, et sont, elles aussi, souvent contradictoires.
Dans cette fiche, vous ne trouverez pas de solutions définitives ni de recettes (dans aucun des sens du mot!). Nous tenterons plutôt de situer l'alimentation dans un contexte global, de voir comment la science de la nutrition a évolué depuis une cinquantaine d’années et de présenter les principales recommandations qu’elle propose aujourd’hui. Nous mettrons particulièrement l'accent sur la nutrition comme approche spécifique de santé : « Que ton aliment soit ton médicament », disait Hippocrate.
Manger, c’est vivre
Nous sommes beaucoup plus attachés à nos habitudes alimentaires, bonnes ou mauvaises, que nous ne l’imaginons. Changer ces habitudes peut être un défi de taille! La plupart des immigrants, par exemple, adoptent les vêtements, la langue, les usages de leur pays d’adoption, mais conservent très longtemps leurs traditions culinaires. Il faut de solides raisons pour en changer.
En haut de l’échelle des incitatifs, se trouvent la perte de poids et la résolution d’un problème de santé. Si, en mangeant moins de gras animal ou plus de légumes et de fruits, on contribue à soigner une maladie précise, cela peut constituer une motivation suffisante. Mais, éliminer les aliments vides (junk food) ou préparer des repas mieux équilibrés, pour prévenir une hypothétique maladie ou pour être en meilleure forme, est beaucoup plus difficile.
L’expérience a démontré qu’il vaut mieux modifier ses habitudes alimentaires de façon très progressive en intégrant un ou deux changements à la fois. Ces modifications peuvent concerner aussi bien les aliments eux-mêmes (moins de croustilles, plus de fruits) que notre rapport avec eux (compensation, gourmandise, habitudes) ou notre façon de les manger (mastiquer lentement, s’asseoir pour manger)
source: Passportsante.com

Recherche et rédaction : Lucie Dumoulin et Léon René de CotretRévision : Hélène Baribeau, M.Sc., Dt.P., nutritionniste-diététisteFiche mise à jour : octobre 2004
à suivre ...

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